Hier lors des échanges avec le Président de la République :
Jean-Paul Legendre, maire d’Iville et président de l’Union des maires de l’Eure, a déclaré : « Quand est-ce que l’on arrête la machine à broyer la proximité ? », En réponse, le chef de l'État se dit « prêt à rouvrir la loi NoTRE ». Cette loi, adoptée en 2015, a entraîné des transferts de compétences des communes vers des communautés de communes et d’agglomérations et eu un impact – que certains élus ont qualifié de « catastrophiques » – sur les plans démocratique et financier.
Je suis prêt à rouvrir le sujet de l’intercommunalité obligatoire, il n’y a pas de tabou (…) Je suis prêt à rouvrir la loi Notre, pas pour dire "on va repartir pour des années de discussions en sachant quelle compétence on met à tel endroit, quelle compétence à tel autre" », a poursuivi Emmanuel Macron. « Mais on voit bien qu'il y a besoin d'une respiration sur des choses qui ont été mal faites », a-t-il reconnu.
Notre groupe n'a cessé de porter ce message ... nous avons souvent été critiqués pour ne pas dire bafoués sur ce sujet comme sur d'autres à #Buxerolles comme à #GrandPoitiers.
La petite politique a souvent pris le dessus pour éviter de parler du fond.
Entre la baisse drastique des dotations aux collectivités (dont Buxerolles) et la réforme ayant entraîné l'élargissement de Grand Poitiers, François Hollande et ses soutiens, dont la majorité municipale, auront largement contribué à détériorer la proximité et vider nos communes de leurs compétences, sans économies sur les dépenses publiques.
Lorsque l'on vante les réalisations de Grand Poitiers, la majorité municipale oublie de dire que ce n'est plus le conseil municipal qui en décide mais que ce sont les impôts des Buxerollois qui en assurent en grand partie le financement.