Voici le texte prononcé mardi soir par Séverine FAYARD, conseillère municipale de notre groupe en début du conseil municipal.
"Je vous informe que je
rejette toutes les décisions de Monsieur Chardonneau et que je voterai contre
toutes les délibérations adoptées ce soir par la majorité car je ne reconnais plus son
autorité.
Il a failli à son rôle de
garant de l’intégrité et du respect de
ce conseil et de chacun de ses membres.
Monsieur, vous avez
laissé un ignoble personnage, rongé par l’ambition et dénué de scrupules,
m’insulter, me diffamer en me comparant à une nazie. Vous l’avez laissé dire,
non pas par incompétence car vous-même m’avez qualifiée de droite extrême.
Vous êtes pourtant très
capable d’interrompre et de recadrer un élu qui déborde, vous l’avez déjà
prouvé.
J’aurai pu me contenter
de vous dire en privé ma déception mais vous ne vous êtes pas arrêté là.
Monsieur Devergne, votre
adjoint aux finances, candidat proclamé à votre succession a repris à son
compte les propos calomnieux de Monsieur Geber, reflétant ce que vous pensiez
de moi et de mes collègues. Monsieur Devergne doit avoir bien peu confiance en
ses capacités pour en arriver là.
Bref, entre le silence
coupable des uns et les écrits des autres, je vous le dis : vous êtes
indignes de vos fonctions.
Quand je me suis investie
pour notre ville, je l’ai fait sans étiquette, car même si j’ai des
convictions, je ne crois en aucun parti politique et ce depuis longtemps.
Je pense que ce qui
compte, surtout en local, c’est l’envie de s’investir pour le bien commun. Je n’étais pas naïve et
je savais qu’il y aurait des coups bas, mais il y a des limites et elles sont
largement dépassées.
Dépassées
à plus d’un titre, car en plus de ces diffamations, vous profitez de votre
position pour interférer, pour parasiter une autre sphère où je suis
investie : à savoir me mettre à mal au sein de l’association que je
préside. Vis-à-vis
des écoles et du public c’est totalement minable et va à l’encontre de toutes
les valeurs que doivent posséder des élus.
Je
n’en dirai pas plus car je ne veux pas nuire à cette association chargée d’une
très belle mission.
Je
vous laisse face à vos responsabilités. Je ne doute pas d’ailleurs que vous
devrez faire face à bien d’autres difficultés dans un proche avenir."