dimanche 12 juillet 2015

Article paru cette semaine dans la Nouvelle République

L'opposition veut travailler sur la durée

Élus et sympathisants de la liste « De l'énergie et du cœur pour Buxerolles ».

A la veille des vacances, c'était l'heure du bilan pour les élus et amis de la liste « De l'énergie et du cœur pour Buxerolles ».
Depuis quinze mois au conseil municipal, l'opposition fait un constat mi figue mi-raisin. « Il n'est pas toujours simple de se faire entendre alors que les travaux en commission de déroulent normalement. Est-ce un conflit de génération ? Nous constatons une absence d'écoute et nous éprouvons un sentiment d'exclusion ». Gérald Blanchard cite en exemple l'absence de l'opposition au sein de la représentation municipale du conseil d'administration de la Maison des projets ou sa mise à l'écart lors des invitations d'associations importantes de la ville. 

Côté positif, quelques propositions de son groupe comme la possibilité du paiement en ligne ont été reprises dans les décisions municipales.
Côté négatif, l'opposition conteste sérieusement le projet de rénovation de l'école maternelle du bourg. « Un projet de construction neuve n'a pas été étudié, pourtant nous sommes convaincus que le prix aurait été inférieur, qu'avec l'unité de lieu on réglait définitivement les problèmes de sécurité et de traversée de la rue pour la restauration, sans compter les bruits et nuisances à supporter durant ce chantier. 

Au plan des propositions, nous souhaitons l'étude de plans pluriannuels pour une rénovation de la voirie, des bâtiments communaux ou du parc automobile. Certaines rues se dégradent, des bâtiments communaux à l'image de Valvert doivent être mis aux normes d'accessibilité et de sécurité, le parc de véhicules de la ville est ancien, on ne peut régler ces problèmes sans une planification des travaux et des moyens financiers sur plusieurs années. Pour cela il faudra serrer la vis des finances. 

Coté sécurité, il fait bon vivre à Buxerolles mais tout n'est pas parfait, la fermeture du bureau de police municipale n'est pas un bon signe ». 

Des idées que l'opposition continuera à expliquer dans son bulletin semestriel et ses réunions apéro dans les quartiers.

samedi 11 juillet 2015

C'était cette semaine dans Centre Presse

L'opposition présente son bilan



L'association « De l'énergie et du coeur pour Buxerolles » (liste Gérald Blanchard) a dressé le bilan des quinze premiers mois de la mandature de ses élus dans l'opposition. L'association indique qu'elle continuera ses apéritifs de quartiers à la rentrée ainsi que la parution de sa revue « Le Petit Buxerollois ».

Le groupe d'opposition considère qu'il est« au travail et présent sur le terrain. »: « Nous sommes une force de propositions qui agit. Il n'est pas toujours facile de se faire entendre, ou écouter. Il existe deux générations dans ce conseil: les anciens installés depuis longtemps et qui restent sur leurs positions et les plus jeunes avec qui le courant passe très bien et qui sont plus conscients de la réalité. »

"Gestion de bricoleurs à la petite semaine"

Égratignant le maire au passage, « qui présente les choses à sa façon », Gérald Blanchard attaque l'ensemble de la majorité municipale « qui a du mal à se remettre en question »« C'est une gestion de bricoleurs à la petite semaine. » 

Il rappelle néanmoins que l'opposition peut voter dans le même sens que la majorité « quand les projets proposés sont valables »: « Nous l'avons soutenue pour le paiement matérialisé des factures dues via le TIPI. Nous désirons que le paiement des frais de cantine et de garderie des enfants hors Grand Poitiers soit au prix de revient. » 

Il reste ferme, en revanche, sur la reconstruction de la maternelle du bourg pour laquelle il estime que l'opposition avait donné des éléments contradictoires qui ont été balayés par la majorité. 

Il réaffirme aussi sa position sur l'influence de la proximité de la ZUP qui n'est pas, selon lui, sans peser sur les chiffres de la délinquance (+ 73% de vols à la roulotte). Le groupe d'opposition aimerait qu'un rappel à la loi soit institué pour les mineurs en présence de leurs parents et fustige une nouvelle fois la fermeture du bureau de police le samedi matin. 

Enfin, Gérald Blanchard a tenu à faire la mise au point suivante: « Notre groupe a voté contre le tarif de l'enlèvement des déchets chez les personnes ayant un handicap car nous estimons que ce service doit être gratuit. »

vendredi 3 juillet 2015

Yvan ELIE tente de se justifier : c'est pas moi, c'est elle ... j'ai dit conne et pas connasse...

Dans un courrier adressé à l'ensemble du conseil municipal Yvan ELIE a tenté de justifier vendredi après-midi son agression verbale de la semaine dernière.

Découvrez sa lettre en intégralité ICI

Ce matin, lors d'une conférence de presse présentant notre action municipale, nous appelions au calme et à l’apaisement. Cette communication du premier adjoint ne fait que relancer la polémique. C'est irresponsable. Il avait la possibilité de s'excuser dès mardi pour clore ce sujet et apaiser la situation.

Réaction de notre collègue Séverine FAYARD

Bonjour ,

En tant que femme (et non en tant qu'élue de l'opposition ) Monsieur Élie je ne peux réagir à vos propos que d'une manière très épidermique car l'expression consacrée de " elle m a provoqué " me renvoie à d'autres types d'agressions pratiquées par des hommes sur des femmes et qui justifient ainsi leur comportement déplorable.

Ne croyez vous pas qu'un homme qui se dit doté de grandes qualités morales n'aurait tout simplement pas dû s'excuser  et clore ainsi ce regrettable incident ? Vous étiez enseignant il me semble, appreniez vous aux enfants à rejeter leurs fautes de cette manière ? 

Nous commettons tous des erreurs et des maladresses M Élie, mais à la différence de vous les grands hommes savent reconnaître leurs torts et s'excuser .

Séverine FAYARD

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Mail de Gérald Blanchard  adressé en fin de journée à Yvan Elie.

Monsieur,

J’ai lu avec attention votre courrier de ce jour. Je le trouve affligeant. Après l’insulte, le manque de courage, vous renvoyez maintenant la responsabilité sur la personne agressée. C’est un comportement inacceptable et puéril.

Pour vous, il s’agit d’une affaire privée. Je note au passage que vous répondez à une affaire privée en utilisant les moyens de la collectivité, à savoir le secrétariat de Monsieur le Maire. Je n’ose pas imaginer que d’autres collaborateurs  de la Mairie aient pu être associés à la rédaction de ce pamphlet de mauvais goût.

Je retiens aussi que vous ne dites bonjour qu’aux personnes appartenant au cercle de vos relations. C’est un aveu de sectarisme flagrant et un manque de correction caractérisé. Tout cela ne vous honore pas.

Vous tentez d’expliquer votre insulte en indiquant qu’il s’agirait d’une réponse à une provocation. 

Vous parlez de coresponsabilité … c’est une stratégie de défense odieuse souvent employée dans les pires délits. Finalement mardi, Alain Barreau, avec sa démonstration provocatrice, n’était pas si loin de la vérité.

Rien en outre ne démontre cette provocation, vos allégations ne s’appuient sur aucun fait précis … il s’agit soit d’un mensonge, soit d’une affabulation.

Vous ne l’auriez pas traité de « connasse » mais de « conne » … point de détail indispensable pour minorer la gravité de vos propos … c’est de la pure provocation mal placée.

Vous parlez de cohabitation obligée avec l’opposition. Elle n’est pas obligée, elle est démocratique. Elle a été voulue par les électeurs même si elle vous déplaît.

A aucun moment dans votre courrier, vous ne vous remettez en question, ni ne regrettez vos propos. C’est un aveu de faiblesse. Vous avez failli à votre devoir d’exemplarité et vous êtes prêt aux pires arguments pour vous en exempter. Un élu doit savoir garder son sang-froid en toutes circonstances.

Je trouve en outre assez mal placé l’argument de la provocation surtout quand on sait que c’est votre exercice préféré, souvent teinté d’ironie et de vanité.

Votre seule issue maintenant est la démission. Elle remettrait un peu de sérénité et de crédibilité au sein du conseil municipal. J’espère que votre morale saura vous guider vers cette sage décision.

Gérald BLANCHARD







mercredi 1 juillet 2015

Yvan ELIE, Premier adjoint, insulte publiquement une habitante de Buxerolles.

Jeudi dernier, en marge d’une soirée organisée par la Fédération des Agents Economiques, le premier adjoint Yvan ELIE, a traité une habitante qui lui disait simplement bonjour de « CONNASSE » devant plusieurs témoins, dont Jean-Louis BADIOU, un autre adjoint. 

Ce dernier dira quelques instants après en rentrant dans la salle de réunion « si on avait dit cela de mon épouse, l'auteur prenait mon poing dans la ......... ? »

Ce n’est pas le premier dérapage de Monsieur ELIE qui fait souvent des déclarations tapageuses et provocatrices sur les réseaux sociaux. Il a franchi une nouvelle étape inexcusable. Jusqu’où ira-t-il ? Quand on est élu, on a un devoir d’exemplarité en toutes circonstances. Il faut savoir faire preuve de mesure et contenir ses nerfs.

Nous trouvons cette attitude et ces propos inadmissibles, d’autant qu’ils viennent d’un élu chargé de l’éducation et ancien enseignant. 

Devant un tel acte, nous lui avons demandé hier soir en conseil municipal de présenter des excuses. Il a refusé de prendre la parole sans démentir montrant le pire visage de la lâcheté. Le maire a eu une attitude déplorable, défendant par tous les moyens son adjoint jusqu’au bout malgré des faits avérés et jamais contestés. A plusieurs reprises, il a même menacé violemment de retirer la parole à Alain BARREAU qui s'exprimait sur le sujet.

Après les insultes, Monsieur ELIE a manqué hier soir cruellement de courage. Il n'a plus aucune crédibilité.