Dans un courrier adressé à l'ensemble du conseil municipal Yvan ELIE a tenté de justifier vendredi après-midi son agression verbale de la semaine dernière.
Découvrez sa lettre en intégralité ICI
Ce matin, lors d'une conférence de presse présentant notre action municipale, nous appelions au calme et à l’apaisement. Cette communication du premier adjoint ne fait que relancer la polémique. C'est irresponsable. Il avait la possibilité de s'excuser dès mardi pour clore ce sujet et apaiser la situation.
Ce matin, lors d'une conférence de presse présentant notre action municipale, nous appelions au calme et à l’apaisement. Cette communication du premier adjoint ne fait que relancer la polémique. C'est irresponsable. Il avait la possibilité de s'excuser dès mardi pour clore ce sujet et apaiser la situation.
Réaction de notre collègue Séverine FAYARD
Bonjour ,
En tant que femme (et non en tant qu'élue de l'opposition ) Monsieur Élie je ne peux réagir à vos propos que d'une manière très épidermique car l'expression consacrée de " elle m a provoqué " me renvoie à d'autres types d'agressions pratiquées par des hommes sur des femmes et qui justifient ainsi leur comportement déplorable.
Ne croyez vous pas qu'un homme qui se dit doté de grandes qualités morales n'aurait tout simplement pas dû s'excuser et clore ainsi ce regrettable incident ? Vous étiez enseignant il me semble, appreniez vous aux enfants à rejeter leurs fautes de cette manière ?
Nous commettons tous des erreurs et des maladresses M Élie, mais à la différence de vous les grands hommes savent reconnaître leurs torts et s'excuser .
Séverine FAYARD
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Mail de Gérald Blanchard adressé en fin de journée à Yvan Elie.
Monsieur,
J’ai lu avec attention votre courrier de ce jour. Je le
trouve affligeant. Après l’insulte, le manque de courage, vous renvoyez maintenant
la responsabilité sur la personne agressée. C’est un comportement inacceptable et
puéril.
Pour vous, il s’agit d’une affaire privée. Je note au passage
que vous répondez à une affaire privée en utilisant les moyens de la collectivité,
à savoir le secrétariat de Monsieur le Maire. Je n’ose pas imaginer que d’autres
collaborateurs de la Mairie aient pu
être associés à la rédaction de ce pamphlet de mauvais goût.
Je retiens aussi que vous ne dites bonjour qu’aux personnes
appartenant au cercle de vos relations. C’est un aveu de sectarisme flagrant et
un manque de correction caractérisé. Tout cela ne vous honore pas.
Vous tentez d’expliquer votre insulte en indiquant qu’il s’agirait
d’une réponse à une provocation.
Vous parlez de coresponsabilité … c’est une
stratégie de défense odieuse souvent employée dans les pires délits. Finalement
mardi, Alain Barreau, avec sa démonstration provocatrice, n’était pas si loin
de la vérité.
Rien en outre ne démontre cette provocation, vos allégations
ne s’appuient sur aucun fait précis … il s’agit soit d’un mensonge, soit d’une
affabulation.
Vous ne l’auriez pas traité de « connasse » mais de
« conne » … point de détail indispensable pour minorer la gravité de
vos propos … c’est de la pure provocation mal placée.
Vous parlez de cohabitation obligée avec l’opposition. Elle n’est
pas obligée, elle est démocratique. Elle a été voulue par les électeurs même si
elle vous déplaît.
A aucun moment dans votre courrier, vous ne vous remettez en
question, ni ne regrettez vos propos. C’est un aveu de faiblesse. Vous avez
failli à votre devoir d’exemplarité et vous êtes prêt aux pires arguments pour
vous en exempter. Un élu doit savoir garder son sang-froid en toutes
circonstances.
Je trouve en outre assez mal placé l’argument de la
provocation surtout quand on sait que c’est votre exercice préféré, souvent
teinté d’ironie et de vanité.
Votre seule issue maintenant est la démission. Elle remettrait
un peu de sérénité et de crédibilité au sein du conseil municipal. J’espère que votre morale saura vous guider
vers cette sage décision.
Gérald BLANCHARD