Nuisances
sonores, bagarres de jour comme de nuit, dégradations de véhicules et de
matériel, agressions verbales, motos et voitures roulant à vive allure :
la situation dans le centre-ville, déjà dénoncée cet été par une pétition, ne
peut plus durer.
Je
pourrais aussi rajouter à cela des suspicions de trafics, tout cela à quelques
centaines de mètres d’ici devant nos enfants. Nous avons dépassé le cadre de
l’incivilité.
Notre
proposition précise et consensuelle de rencontre collective est une ouverture
vers vous pour trouver ensemble des solutions.
Ce soir,
je pense aux victimes de cette violence quotidienne, dont certaines sont dans
la salle. J’ai rencontré encore une dame cet après-midi rue de Datca. Il y a de
la souffrance. Il faut l’entendre et y répondre.
Si les
choses ne sont pas prises en mains, la situation va se dégrader, s’étendre et
vous en porterez la responsabilité.
Une
partie des problèmes de la ZUP se sont décalés vers Buxerolles. Il faut
l’admettre ! D’autres quartiers sont déjà concernés à un niveau moindre
mais inquiétant. Il faut, pour que Buxerolles reste la ville paisible que nous
aimons, prendre le dossier en mains tout de suite, immédiatement.
Je n’en
dirai pas plus ce soir Notre groupe a compris le message des habitants concernés.
Cette situation nous touche profondément.