Extrait Centre Presse 31/03/2018
Jeudi soir, peu avant
minuit, au moment des questions de l'opposition, Jean-Louis Chardonneau et son
premier adjoint, Yvan Élie, se sont vivement opposés aux propos tenus par
Gérald Blanchard.
Celui-ci voulait connaître la position de la commune sur le projet du lotissement du Charrua, où le promoteur Nexity veut construire 29 logements supplémentaires, et où une association d'habitants a saisi le tribunal administratif, au motif que l'augmentation du trafic automobile dans cette cité, dont la seule issue est la rue Camille-Girault, ne sera pas supportable.
« Dans ce dossier, vous êtes un peu juge et partie », a lancé Gérald Blanchard, à l'adresse d'Yvan Élie, provoquant la colère de ce dernier, qui habite à proximité du projet, dans une rue néanmoins protégée de ce futur trafic. Le premier adjoint s'est énervé : « Vous reprenez une rumeur ignoble qui voudrait faire croire que j'agis dans ce dossier en fonction de mes intérêts particuliers.
Je vous demande de retirer vos propos. » Gérald
Blanchard a refusé, le ton est ensuite monté assez haut, avant que le maire ne
coupe le micro à son opposant et ne mette fin aux débats de manière abrupte. La
suite au prochain conseil...
Article de Philippe BONNET
Précisions de notre groupe :
Nous sommes attachés à notre liberté de parole. Il est normal que nous nous intéressions aux problèmes soulevés par les habitants de la rue de Charrua. Il faut par ailleurs préciser que la procédure judiciaire a un coût pour notre commune, qui serait majorée en cas de de condamnation.
La construction de nouveaux logements va naturellement
entraîner une augmentation des flux de circulation. Une sortie unique du
lotissement rue Camille Girault est problématique. Il est légitime que les
riverains se fassent entendre et défendent l’idée d’une double sortie.
Nous regrettons la tournure prise par la situation et la réaction disproportionnée de la majorité.
Nous réaffirmons qu'il était maladroit que ce soit le Premier Adjoint qui ait pris la parole sur ce dossier compte-tenu de la situation. Le sens de l'intérêt général impose parfois de se mettre en retrait quand un dossier communal nous touche de trop près.