A propos de cœur de ville :
Gérald Blanchard, pour le groupe d’opposition de
centre-droite, a indiqué que leur représentant au sein du comité de pilotage
[NDLR : Mme Fayard] n’a pas pris part lundi à la réunion qui a fait
le choix de l’opérateur pour la rénovation du centre-ville et annonce « un vote négatif sur ce projet lors du
prochain conseil municipal ». Dans un communiqué, il explique
notamment que « la rénovation du centre-ville est un
projet inadapté avec beaucoup d’incertitudes et peu de vision à long
terme. »
« Nous avons pris le temps de l’écoute et
de la réflexion avant de préciser notre position sur le projet de rénovation du
centre-ville,
poursuit-il. Notre groupe comprend d’abord l’émotion
suscitée par la démolition programmée des maisons Castors. […] La majorité doit
aujourd’hui résoudre une équation financière difficile : l’achat et la
démolition des maisons Castors vont coûter plus de 600.000 €. Le maire et
son équipe sont donc contraints de défendre un projet démesuré, qui risque de
dénaturer l’esprit historique du centre-ville et son harmonie, sans garantie
d’en améliorer l’attractivité. Cette recherche de rentabilité impose en effet
la réalisation de deux immeubles R+3 et R+4 dans une rue étroite. Une telle
construction soulève des problèmes pour la résidence située à l’arrière.
L’un des deux immeubles du projet sera
exclusivement consacré à des logements sociaux alors que Buxerolles répond en
grande partie aux normes fixées par la loi dans ce domaine. »
Gérald Blanchard s’interroge également sur le type de commerces créés et pose la question de ceux existants rue de l’Hôtel-de-Ville qui vont rester en l’état. « Cette phase de rénovation n’a pas été suffisamment approfondie par la majorité.
La question des parkings qui font
déjà défauts n’est pas non plus prise en compte à son juste niveau dans le
projet défendu par la majorité. »
A propos de la ville à 30km/H : retour sur
notre intervention - réunion publique de mardi soir ! :
Gérald
Blanchard élu de « Buxerolles avec vous » rappelle la position de son
groupe : « […] Il
aurait eu lieu d’identifier les points noirs, de les sécuriser… Vous avez
choisi de remettre la responsabilité sur les conducteurs, sans mettre les
outils en place pour faire respecter la limitation. On a démontré
l’invraisemblance de cette mesure… finalement ça ne change rien. Ce n’est pas
en disant on ne va pas plus contrôler, que la sécurité va s’améliorer ».