lundi 22 juin 2015

Délinquance dans notre commune : les Buxerollois finalement privés d’information.

Nous groupe réclame depuis plusieurs mois les chiffres de la délinquance pour notre commune. Ce soir, pour répondre à cette demande, le maire organisait une commission générale sur le sujet.

Dès le début de la commission, Jean-Louis CHARDONNEAU annonce que les chiffres qui vont être présentés devront rester confidentiels et ne pas être révélés au grand public. Cette consigne émanerait de la Préfète.

La Préfète aurait indiqué que pour des raisons de problème de logiciel les chiffres ne seraient pas viables.

Questions : pourquoi avoir réuni une commission générale pour présenter des chiffres potentiellement faux ? Sur quelles bases alors ont été établis les chiffres de la délinquance présentés à la presse au début de l’année pour l’ensemble du département ?

Les chiffres nous sont finalement présentés avec un rappel ferme du devoir de confidentialité demandé par la Préfète … certains indicateurs sont plutôt rassurants, d’autres le sont beaucoup moins … sans tomber dans le catastrophisme ou l’angélisme, certains éléments mis en perspective mériteraient des actions sur lesquelles il aurait été intéressant de travailler … n’est-ce pas le rôle des élus que de trouver des solutions pour améliorer le quotidien des Buxerollois ?

Il n’en sera rien … une fois les chiffres présentés, le  maire nous fait savoir que les supports présentés ne nous seront pas remis comme c’est le cas habituellement pour les commissions générales.

Devant aussi peu de considération et un déni de démocratie caractérisé empêchant le débat … notre groupe a décidé de quitter la commission générale.

Les Buxerollois ne sauront rien. Nous dénonçons fermement l’opacité qui serait imposé par la Préféte qui, rappelons le, n’a jamais répondu à notre demande pour l’obtention des chiffres de la délinquance (cf. courrier ci-dessous).


Nous pensons ce soir aux Buxerollois qui ont été victimes de violences physiques, de vols, de dégradations de leurs biens et qui peuvent légitiment avoir le sentiment d’être abandonnés.