Il y a quelques jours, le Groupe de centre droit de « l’énergie et du cœur « a voté aux côtés de ses collègues socialistes et communistes la motion contre la politique de désengagement brutal du gouvernement Valls vis-à-vis des collectivités.
Le désengagement de l’État est légitime mais beaucoup trop brutal pour permettre aux collectivités de l’absorber en si peu de temps. Et puis, désengagement pourquoi pas, encore faudrait-t-il que l’Etat arrête dans le même temps de faire peser aux collectivités de nouvelles charges … il est toujours plus facile de faire payer aux autres ses promesses …
La question des finances municipales dépassent les clivages politiques … il est donc de notre devoir, en tant qu’élu, d’adopter une position responsable sur le sujet. Il est indispensable d’arrêter, comme beaucoup de politiques, toutes tendances confondues, l’ont fait depuis trop longtemps, de promettre sans mesurer les conséquences financières.
Il est aussi de notre responsabilité d’être pédagogique pour expliquer à nos concitoyens que la collectivité ne peut pas tout faire, tout de suite, car chaque réalisation a un coût, qui au final est un impôt.
Lors des municipales, notre liste a d’ailleurs fait preuve de responsabilité sur le sujet en écrivant : « nous conditionnerons la réalisation de certains projets aux capacités financières futures de la commune ».
Soyons honnêtes, notre commune n’a pas aujourd’hui un train de vie exceptionnel, nous pensons en revanche, sans remettre en cause le travail des agents, ni menacer qui que ce soit dans son emploi, que les charges de personnel ont atteint un maximum. Il existe des leviers pour offrir un service public de qualité sans coût de personnel supplémentaire.
Si Buxerolles ne fait pas ce choix, les coupes seront douloureuses ( développement économique, investissements municipaux, ou encore associations), tout le monde en pâtira et la majorité actuelle n'aura pas d'autre choix que d'augmenter les impôts.